Une bougie, c’est avant tout de la cire me direz-vous ? Certes !
Cependant, la cire peut provenir de diverses origines.
Voyons ci-dessous quelles sont ces différentes sources et profitons-en pour orienter notre zoom sur la cire végétale, qui est une cire naturelle pour bougie, qui intéresse tout particulièrement Agathe.
Définition de la cire végétale pour bougie
Une bougie est constituée de deux éléments majeurs : la cire et la mèche. Pour une bougie parfumée, une adjonction de fragrance sera effectuée.
La cire végétale est une substance obtenue à partir de l’extraction ou de la transformation des huiles végétales et est utilisée comme matière première pour la fabrication de bougies. Elle remplace souvent les cires d’origine animale ou pétrochimique (non naturelles) dans le processus de fabrication. C’est un parfait compromis entre ces deux cires qui permet d’avoir une cire naturelle à bon prix.
Origine et avantages de la cire végétale
Une cire peut être dite « végétale ». Elle est en effet élaborée avec différentes plantes : soja, colza, coco, riz, tournesol, olive, mimosa, carnauba, palme, candelilla, abricot, … Le plus souvent, elle sera produite par hydrogénation (technique qui permet de saturer un liquide pour le rendre solide).
Les avantages à l’utilisation d’une cire végétale pour bougie sont multiples : elle est de combustion lente, ce qui prolonge la durée de vie de la bougie naturelle. Elle a un bon rendu olfactif, ce qui est intéressant pour les bougies parfumées. Une cire végétale de qualité est 100 % naturelle, sans OGM et vegan. Elle est en outre disponible sur le marché européen, ce qui réduit aussi les impacts néfastes à l’environnement quant au transport. Elle est plutôt coûteuse.
Pour l’artisan cirier, elle n’est pas des plus faciles à travailler car elle ne supporte pas des températures de fonte trop élevées. Elle est en outre « vivante » et sa solidification peut être inégale en surface.
D’autres formes de cires, naturelles et non naturelles existent en alternative à la cire végétale pour les bougies.
Les autres formes de cire
La cire d’origine minérale
Une cire peut être dite « minérale ». Le terme bien connu pour la caractériser est celui de « paraffine ». Moins glamour, non ? C’est en tout cas le point de vue d’Agathe mais tentons ici de rester objectif.
La paraffine est un dérivé de résidus pétroliers. A ce titre, certains la considèrent comme une source de recyclage de déchets. Elle est économique, car moins coûteuse que les cires animales et végétales. Ce peut être un argument de poids quant au prix de vente du produit fini et du budget que l’on souhaite allouer à l’acquisition de notre bougie décorative et parfumée. Pour l’artisan cirier, elle est facile à travailler et permet une certaine amplitude dans les températures de chauffe et de fonte. Son fini est lisse, elle se prête très bien aux effets tels que vieilli, craquelé, … Elle se démoule facilement et supporte bien l’ajout de colorants et parfums. Bref, à bien des égards, voici un produit digne d’intérêt ! Nulle envie ici de lancer le grand débat sur la nocuité/innocuité de la paraffine. Les Bougies d’Agathe préfèreront toujours le végétal aux produits pétroliers.
La cire d’origine animale
Une cire peut être « animale ». Évacuons immédiatement le suif, extrait de graisse animale utilisé par le passé pour se focaliser sur la cire d’abeille. Cette infatigable travailleuse secrète un liquide qu’elle va pétrir avec ses mandibules afin de le transformer en une pâte qui servira à la construction des alvéoles et de leurs opercules, hexagones parfaits et miraculeux destinés à accueillir miel, pollen et couvain. L’apiculteur va récolter les cadres, faire fondre la cire et la filtrer pour obtenir une cire prête pour la confection de bougies. Cette cire naturelle a un parfum de miel très agréable. Elle est donc assez peu utilisée pour les bougies parfumées. Elle est coûteuse car son élaboration l’est également. Elle est aussi très dure et dégage peu de fumée. Agathe n’en a pas fait son choix bien qu’elle apprécie particulièrement ce noble produit. Toutefois, elle préfère ne pas solliciter les braves travailleuses déjà tellement affairées.